FraisesCarpentras : la barquette de 1Kg Ă  retrouver en drive ou livraison au mĂȘme prix qu'en magasin dans le rayon Fruits de saison. Profitez de nos promotions et faites vous livrer ou

Promouvoir le savoir-faire d'un MaĂźtre Artisan Confiturier reconnu comme tel depuis 2019. Il produit tous ses fruits en permaculture et fabrique dans son domaine dans les rĂšgles de l'art, n'est-elle pas lĂ  la dĂ©finition du savoir-faire fermier? Ses pratiques exceptionnelles et la maĂźtrise de toute la production est le prix de la qualitĂ© et de la saveur retrouvĂ©e des confitures maison. { "Conservation" "Au rĂ©frigĂ©rateur quand ouverte", "DLUO Ă  rĂ©ception" "voir le pot", "Pays / Origine" "France - Lot-et-Garonne 47", "Poids" "230g", "Composition" "Cassis BIO 60,6%, sucre de canne blond Ă©quitable BIO 39,4%." } Ainsi le prix du miel de France peut varier sensiblement d’une annĂ©e Ă  l’autre, se situant gĂ©nĂ©ralement entre 10 et 30 € le kilo. Le miel premier prix et son contenu Les Ă©carts de prix du miel 100 % français poussent parfois les consommateurs Ă  opter pour la solution la plus Ă©conomique, se tournant alors vers du miel premier prix. une enquĂȘte de Sandra Imsand14 mars 2021Sommaire Introduction 1. Disposition en magasin 2. Provenance 3. Indication de la provenance 4. Prix 5. Actions 6. Taille des barquettes 7. SaisonnalitĂ© 8. Catalogues Alors qu’ils dĂ©clarent rĂ©pondre simplement Ă  une demande, les distributeurs utilisent divers stratagĂšmes pour rendre ce fruit incontournable dĂšs les premiĂšres semaines de l’annĂ©e. Le travail de fourmi des enquĂȘteurs de la FRC prouve qu’ils crĂ©ent ainsi une distorsion de la notion de saison. Depuis des annĂ©es, la FRC reçoit des tĂ©moignages de consommateurs excĂ©dĂ©s par la prĂ©sence de fraises en rayon pendant l’hiver. Depuis des annĂ©es, la Suisse romande a vu Ă©clore des mouvements sociaux et solidaires remettant en question la place de ces baies en supermarchĂ©. A l’instar de la pĂ©tition lancĂ©e par la Valaisanne Sandrine Rudaz et signĂ©e par 30'000 personnes en 2008, ou de la levĂ©e de boucliers lancĂ©e par le site En vert et contre tout» en 2019 contre le partenariat entre le WWF et Migros sur les fraises espagnoles. Depuis des annĂ©es toujours, la FRC fait remonter plaintes et grognes aux distributeurs, Migros et Coop en tĂȘte. Leur rĂ©ponse est toujours la mĂȘme si les magasins proposent des fraises Ă  ce moment-lĂ  de l’annĂ©e, c’est que les clients souhaitent voir et acheter ces fruits. En somme, la demande conditionnerait l’offre. Selon les chiffres de l’Office fĂ©dĂ©ral des douanes, la Suisse a importĂ© 14 281 tonnes de fraises en 2020, dont prĂšs de 70% entre janvier et avril. A elle seule, Migros en a fait venir 5500 tonnes de l’étranger l’an dernier. Ces statistiques impressionnantes montrent bien l’omniprĂ©sence des fraises sur les Ă©tals dĂšs les premiĂšres semaines de l’annĂ©e. Et seules les envies des consommateurs justifieraient l’omniprĂ©sence des fraises sur les Ă©tals? L’explication paraĂźt bien simpliste. Nous avons donc creusĂ©. Nos 36 clients mystĂšres dĂ©vouĂ©s Ă  cette opĂ©ration au long cours ont multipliĂ© les visites en magasin dans cinq cantons romands Fribourg, GenĂšve, NeuchĂątel, Valais et Vaud entre janvier et juin 2020, puis Ă  nouveau de janvier Ă  mars en 2021. Au total, plus de 430 relevĂ©s ont Ă©tĂ© effectuĂ©s chez Migros, Coop, Denner, Manor, Lidl et Aldi. Ce travail de fourmi donne une image assez prĂ©cise de la façon dont la fraise investit les rayons, sa visibilitĂ©, sa provenance, les prix et les actions pratiquĂ©s. Le tout au fil du temps. Ces relevĂ©s hebdomadaires nous ont aidĂ©s Ă  dĂ©cortiquer les ficelles marketing de la grande distribution. Ils nous permettent aussi d’affirmer que celle-ci fait tout pour crĂ©er une fausse impression de saisonnalitĂ©. DĂ©monstration en huit de visibilitĂ© en magasin entre janvier et juin TrĂšs grande Grande Moyenne 24% Faible 1. Disposition en magasin l’invasion de fraises Pour se faire une idĂ©e prĂ©cise de la disposition en supermarchĂ©, nos clients mystĂšres ont eu pour mission d’observer et Ă©valuer les emplacements, les mises en scĂšne et la visibilitĂ© de ce fruit. PremiĂšre constatation elle est souvent une des premiĂšres denrĂ©es sur lesquelles le client tombe en arrivant en magasin, Ă  proximitĂ© immĂ©diate de l’entrĂ©e, que ce soit dans les rayons ou les frigos horizontaux. Ensuite, les barquettes sont la plupart du temps placĂ©es Ă  des endroits stratĂ©giques en bout de rayon, prĂšs des escaliers roulants, prĂšs des balances. Impossible de les manquer en faisant ses courses. Nos enquĂȘteurs ont Ă©galement Ă©valuĂ© la visibilitĂ© de l’emplacement. A titre de comparaison, ils ont observĂ© le dispositif entourant les pommes Gala, fruits de saison ou de garde qui se trouvent toute l’annĂ©e en magasin. Dans 29% des cas, nos clients mystĂšres ont indiquĂ© que la visibilitĂ© des fraises Ă©tait grande»; dans 32%, soit une visite sur trois, elle a mĂȘme Ă©tĂ© jugĂ©e trĂšs grande». Cette visibilitĂ© accrue s’est cristallisĂ©e entre la mi-fĂ©vrier et fin avril, soit avant l’arrivĂ©e des fraises suisses. Paradoxalement, dĂšs le mois de mai, alors que ces derniĂšres sont disponibles, la visibilitĂ© est plus souvent jugĂ©e moyenne» 24% du total des visites. De fĂ©vrier Ă  avril, les dĂ©taillants rivalisent d’imagination pour rendre la fraise extrĂȘmement attractive branches de rhubarbe, tubes de crĂšme chantilly et fonds de tartelettes sont situĂ©s Ă  proximitĂ© immĂ©diate. Ces mises en scĂšne ne relĂšvent pas du hasard. Le 12 mars 2020, un enquĂȘteur a utilisĂ© l’expression invasion de fraises» en dĂ©crivant le dispositif chez Migros MĂ©tropole Ă  Yverdon des rayons bien garnis, placĂ©s Ă  diffĂ©rents endroits Ă  fort passage, une cagette vendue Ă  3 fr. 80 seulement, avec de quoi faire tartes et desserts Ă  portĂ©e de main une tentation Ă  laquelle nous cĂ©dons en supermarchĂ©Endroits stratĂ©giquesPlacĂ©e Ă  l’entrĂ©e du magasin, la fraise est souvent une des premiĂšres denrĂ©es sur laquelle le client tombe. Autres emplacements stratĂ©giques les tĂȘtes de gondole, prĂšs des escaliers roulants, prĂšs des balances. Impossible d’y Ă©chapper. Les enquĂȘteurs ont jugĂ© la visibilitĂ© des fraises grande ou trĂšs grande 61%.DonnĂ©es sur les importationsNos relevĂ©s confirment les chiffres officiels de l’Administration fĂ©dĂ©rale des douanes en janvier, les fraises espagnoles reprĂ©sentent 94% des importations totales, en fĂ©vrier carrĂ©ment 95%, puis 89% en mars et 81% en avril. Pas de doute, la fraise ibĂ©rique est omniprĂ©sente et totale de fraises en 2020Importation totaleImportation EspagneProduction suisseEn tonnesSources Fruit-Union Suisse et Administration fĂ©dĂ©rale des douanes2. Provenance la dĂ©ferlante espagnole La fraise espagnole est omniprĂ©sente dans la grande distribution. Elle reprĂ©sente plus de 76% de nos relevĂ©s, avec une prĂ©sence monopolistique de janvier Ă  fin fĂ©vrier. En mars, nos enquĂȘteurs ont dĂ©couvert quelques rares baies italiennes et mĂȘme un assortiment du Portugal. DĂšs la deuxiĂšme quinzaine de mars, les premiĂšres françaises – les allĂ©chantes ClĂ©ry, Ciflorette et Gariguette – font leur apparition, mais uniquement chez Migros, Coop et Manor. Elles ne reprĂ©sentent qu’une ou deux rĂ©fĂ©rences sur les quatre ou cinq disponibles Ă  ce moment-lĂ  sur les Ă©tals. Les discounters allemands et suisses ne jurent pour leur part que par la fraise espagnole jusqu’à fin avril. Moment auquel les premiers fruits suisses apparaissent, pour s’installer complĂštement dĂšs la mi-mai. La baie espagnole a alors presque disparu. Des mĂ©canismes sont mis en place pour protĂ©ger la production indigĂšne en saison. Des droits douaniers Ă©levĂ©s s’appliquent notamment sur les importations lorsque la fraise locale est mĂ»re, soit de mi-mai Ă  fin aoĂ»t 450 fr., voire 510, par tonne importĂ©e, au lieu de 3 fr. le reste de l’annĂ©e. Par ailleurs, des rĂšgles liĂ©es aux importations de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et des contingents s’appliquent aussi. PrĂ©sence sur le marchĂ© suisse PrĂ©sence sur le marchĂ© suisse Oui mais non. En se concentrer sur la fraise alors qu’il y a des produits bien pires en termes d’empreinte carbone?La fraise est un symbole elle n’est pas lĂ  toute l’annĂ©e et nous rappelle qu’il y a des saisons pour chaque fruit et lĂ©gume. Elle est l’emblĂšme du problĂšme de dĂ©connexion entre saisons et assortiment/ arrive sur les Ă©tals dĂšs les premiĂšres semaines de l’annĂ©e Ă  un moment oĂč l’envie de printemps se fait sentir alors que c’est un fruit d’étĂ©!.Certains produits prĂ©sentent un bilan carbone pire en effet c’est le cas des asperges vertes du PĂ©rou importĂ©es par avion, mais le mouvement initiĂ© par la fraise touche la question de la saisonnalitĂ© dans son volumes de vente de fraises sont extrĂȘmement de la FRC montre que la fraise est trĂšs mise en avant dans la grande distribution Ă  l’entrĂ©e ou dans des endroits stratĂ©giques.La lĂ©gislation ne laisse que des miettes aux consommateursLa loi n’oblige pas le commerçant Ă  fournir le nom du producteur en Espagne, la grande distribution ne se fait donc pas prier pour ne pas communiquer cette donnĂ©e. D’ailleurs, quand la FRC a officiellement demandĂ© Ă  Migros le nom du producteur pour une barquette, le porte-parole n’a pas voulu rĂ©pondre. On ne peut que souligner l’hypocrisie qui rĂšgne en matiĂšre d’indication de la provenance au rayon des Indication de la provenance le dĂ©tail qui change tout Peu importe le pays de production du produit, le client devrait pouvoir trouver l’information toujours au mĂȘme endroit, non? RatĂ©! Notre enquĂȘte a dĂ©montrĂ© que le diable se cache dans les dĂ©tails et que les distributeurs aiment jouer avec la lĂ©gislation, notamment en ce qui concerne les informations sur les emballages. Pour les fraises indigĂšnes, la provenance est presque systĂ©matiquement mise en avant sur les petites affichettes qui accompagnent le produit en rayon. Cette façon d’indiquer l’ancrage local concerne 65% des relevĂ©s. Sur l’emballage, dans plus d’un cas sur trois, l’autocollant donnant cette information se trouve sur le dessus de la barquette. De plus, trĂšs souvent, le nom du producteur figure Ă©galement sur l’étiquette. Le consommateur sait clairement que la fraise qu’il s’apprĂȘte Ă  acheter est locale, voire trĂšs locale, et de saison. Constat similaire pour les fraises de variĂ©tĂ©s qui ont la cote comme Gariguette, Mara des Bois et Ciflorette, oĂč l’indication du pays France, la plupart du temps est un argument de vente Ă  part entiĂšre et figure principalement sur le dessus du produit, voire parfois aussi sur les affichettes. LĂ  aussi, le nom du producteur ou une rĂ©gion prĂ©cise, comme ClĂ©ry de Carpentras», constitue visiblement un argument de vente. Question de rĂ©putation. Pour les fraises espagnoles, il en va tout autrement. Les affichettes, dans 90% des cas, indiquent un laconique Voir provenance sur l’emballage». Et, dans 62% des relevĂ©s, l’indication de la provenance se trouve sous le produit. Le client doit donc soulever ou retourner la barquette pour savoir que la fraise est espagnole. DĂ©tail piquant dans l’écrasante majoritĂ© des visites effectuĂ©es, les enquĂȘteurs n’ont pas trouvĂ© trace du producteur sur l’étiquette. A la place, les dĂ©taillants prĂ©fĂšrent y faire figurer le distributeur ou alors l’entreprise qui a emballĂ© le produit ou encore l’importateur, donc une entreprise
 suisse. Seule exception notable les fraises espagnoles ET bio, pour lesquelles l’autocollant figure le plus souvent sur le dessus de l’emballage. Il serait en effet dommage de cacher ce logo, synonyme de prix plus Ă©levĂ©, sous le paquet
 Producteur soit vedette, soit planquĂ© Producteur soit vedette, soit planquĂ© Le juste prix ou le prix justeLa pression Ă©norme sur les prix de ces fruits a une incidence sur les habitudes d’achat. RepĂ©rant trĂšs tĂŽt la prĂ©sence de la fraise ibĂ©rique, le consommateur aura tendance Ă  penser que le prix normal est celui de la baie espagnole. La suisse devient Ă  ses yeux un produit de Prix entre prix plancher et produit de luxe Sans surprise, les fraises espagnoles sont les moins chĂšres, et de loin. En moyenne, nos relevĂ©s montrent un prix moyen Ă  8 fr. 25 le kilo. Dans le dĂ©tail, nos enquĂȘteurs ont trouvĂ© des fraises Ă  1 fr. 30 la barquette de 500 g 2 fr. 60/kg lors de la deuxiĂšme semaine d’avril 2020 chez Migros. Trois semaines plus tĂŽt, chez Denner Ă  Nyon, nos enquĂȘteurs avaient repĂ©rĂ© des actions Ă  3 fr. 38/kg. Juste un peu plus chĂšres, des promotions chez Aldi Ă  la mi-mars Ă  3 fr. 58/kg. MĂȘme opĂ©ration et mĂȘme prix chez Lidl aussi un peu plus tard. Les cagettes d’un kilo les moins chĂšres sont quant Ă  elles proposĂ©es dĂšs 3 fr. 80. Les fraises suisses n’évoluent pas dans le mĂȘme segment. Nos relevĂ©s Ă©tablissent une moyenne de 16 fr. 10/kg jusqu’à la fin de juin. Toutefois, les diffĂ©rentiels sont assez impressionnants par exemple de 9 fr. 98/kg Ă  26 fr. 60/kg chez Aldi et Lidl ou de 9 fr. 98/kg Ă  19 fr. 80/kg chez Migros dans le canton de Fribourg. La moyenne des fraises françaises est la plus Ă©levĂ©e de notre enquĂȘte. Mais Gariguette, ClĂ©ry, Ciflorette sont uniquement des variĂ©tĂ©s premium. Leur coĂ»t s’élĂšve Ă  20 fr. 10/kg. La palme revient Ă  Manor Ă  Vevey le 13 mars 2020 pour des Gariguettes bio. Un vrai produit de luxe. Concernant les prix moyens par enseigne, sans surprise, les discounters Denner, Aldi et Lidl sont meilleur marchĂ©. Ceci s’explique notamment par le fait que les premiers ne proposent pas de variĂ©tĂ©s premium venues de l’Hexagone et ne vendent des produits que d’Espagne et de prix moyen des fraises selon notre enquĂȘte Le prix moyen des fraises selon notre enquĂȘte Espagne, le cĂŽtĂ© obscur de la fraise Ă  HuelvaUn reportage de Maria Rosa Font Les problĂšmes sociaux et environnementaux entachent cette culture indispensable Ă  l’économie de l’Andalousie. Reportage aux sources de la fraise qu’on achĂšte en Suisse. Peu aprĂšs le lever du jour, des personnes portant de grands bidons et des chargeurs de tĂ©lĂ©phone portable apparaissent aux quatre coins du campement. Nous sommes Ă  Palos de la Frontera, l'une des principales localitĂ©s agricoles de la province de Huelva, dans le sud de l'Espagne. Les immigrants clandestins se mĂȘlent aux travailleurs saisonniers espagnols, europĂ©ens et marocains embauchĂ©s pour travailler dans les champs durant la saison des fruits rouges. Cinq jours plus tĂŽt, un incendie a ravagĂ© la moitiĂ© des petites cabanes, sans eau ni Ă©lectricitĂ©, que les migrants avaient construites en carton, plastique et palettes de bois. En dĂ©truisant ces abris de fortune, oĂč vivent environ 800 personnes, le feu leur a fait perdre le peu qu'elles avaient quelques affaires et les documents de ceux qui avaient rĂ©ussi Ă  rĂ©gulariser leur situation en Espagne. Lire le reportage Rabais permanents, partoutEn magasin et dans les catalogues, la fraise espagnole est toujours prĂ©sentĂ©e comme une bonne Actions tout est massivement misĂ© sur l’ibĂ©rique Les premiers mois de l’annĂ©e sont rythmĂ©s par les actions sur les fraises. DĂšs fĂ©vrier, nous avons pu constater des offres rĂ©guliĂšres, avec des rabais allant jusqu’à 50% du prix de rĂ©fĂ©rence. A l’approche de la Saint-Valentin, les dĂ©taillants proposent majoritairement des prix bradĂ©s. Les premiĂšres cagettes d’un kilo, en rayon Ă  la fin de fĂ©vrier dĂ©jĂ , sont Ă©galement vendues Ă  des prix dĂ©fiant toute concurrence 3 fr. 95 au lieu de 7 fr. 90 chez Coop, 4 fr. 60 au lieu de 7 fr. 80 chez Migros ou 3 fr. 79 au lieu de 5 fr. 99 chez Lidl. Selon le Bulletin du marchĂ© des fruits et lĂ©gumes de l’Office fĂ©dĂ©ral de l’agriculture, les actions sur les fraises importĂ©es sont rĂ©guliĂšres en fĂ©vrier et frĂ©quentes de mars Ă  mai. Une affirmation que nos relevĂ©s sur le terrain confirment. Et quand ce n’est pas au tour de la fraise d’ĂȘtre en action, la framboise ou la myrtille prennent le relais. Produits d’appel, ces petits fruits sont de ceux qui attirent le client en magasin. Les fraises suisses bĂ©nĂ©ficient de bien moins de promotions. Nos enquĂȘteurs en ont relevĂ© une ou deux en juin. Les rabais sont Ă©galement beaucoup moins consĂ©quents, d’environ 20% sur le prix de base annoncĂ©, selon nos calculs. Comme pour le prix au kilo, ces diffĂ©rences donnent une rĂ©alitĂ© tronquĂ©e le fruit de rĂ©fĂ©rence est espagnol, trĂšs bon marchĂ© et bĂ©nĂ©ficiant souvent de rabais importants. Signalons encore un Ă©lĂ©ment surprenant Lidl et Aldi proposent trĂšs rĂ©guliĂšrement des actions sur les fraises au rayon situĂ© Ă  l’entrĂ©e. Ces actions concernent Ă©galement les baies suisses en saison. Les prix sont inscrits sur de grands panneaux rouges avec les invectives Action!» C’est moins cher!» ou Ton prix Lidl», ce qui convainc le client qu’il va rĂ©aliser une bonne affaire. Or le prix non soldĂ© n’est affichĂ© nulle part. S’agit-il alors vraiment d’une action ou juste d’un prix plancher? Les deux discounters allemands doivent corriger ce du plastique PolyĂ©thylĂšne ou PET 84% En bois 10% En carton 6% 6. Taille des barquettes la confusion avant tout Selon les distributeurs, les saisons ainsi que la qualitĂ© de la fraise, la contenance des emballages change. Nous avons ainsi trouvĂ© cinq tailles diffĂ©rentes de barquettes et cagettes 250 g, 340 g, 400 g, 500 g et 1 kg. Nos observations nous ont permis de constater que chaque emballage Ă©tait destinĂ© Ă  une utilisation bien spĂ©cifique. Les plus petits contenants sont rĂ©servĂ©s aux fraises de luxe», les premium telles que Mara des bois, ClĂ©ry ou Gariguette 17% des relevĂ©s. Chez les discounters, les fraises bio sont Ă©galement vendues par 250 g, tandis que chez Migros, c’est principalement par 400 g 15%. Une façon de faire passer inaperçu le prix souvent Ă©levĂ© de ces produits, vendus plus de 20 fr./kg. C’est sans conteste le paquet de 500 g qui est majoritaire plus de 50%. Il touche aussi bien les fraises espagnoles que suisses. Les cagettes en bois de 1 kg sont rĂ©servĂ©es uniquement aux fraises espagnoles. C’est environ 10% de nos relevĂ©s. Enfin, petite spĂ©cialitĂ©, les barquettes de 340 g ne sont de sortie qu’à la Saint-Valentin, dans un emballage en plastique en forme de coeur. Ces quelques fraises sont plus chĂšres au kilo que les autres qui sont en rayon au mĂȘme moment. La multiplication des emballages ne facilite pas non plus la tĂąche du consommateur pour dĂ©terminer le prix au kilo. Un exemple le 28 avril 2020, le client mystĂšre d’un magasin Lidl Ă  Lausanne a pu constater pas moins de quatre packagings diffĂ©rents. Des fraises bio Ă  1 fr. 79/250 g, des conventionnelles Ă  2 fr. 29/400 g, un paquet de 500 g Ă  1 fr. 79 et, enfin, une cagette Ă  4 fr. 99/kg. Le tout d’Espagne, de la mĂȘme rĂ©gion. Les fraises sont dispersĂ©es dans plusieurs endroits du rayon fruits et lĂ©gumes et disposĂ©es face Ă  l’entrĂ©e, les prix au kilo sont inscrits en petits caractĂšres le client pressĂ© peinera Ă  faire le bon choix. Un flou savamment orchestrĂ© par les dĂ©taillants. 28 avril 2020 un magasin, quatre packagings 28 avril 2020 un magasin, quatre packagings Selon notre enquĂȘte, les fraises sont systĂ©matiquement situĂ©es Ă  l’entrĂ©e des magasins ou dans des lieux de fort passage. Qu’est-ce que cela provoque chez le consommateur? Quand un magasin orchestre l’expĂ©rience client, tout est ordonnĂ© et pensĂ©. Il met en place une sĂ©rie de stimuli qui favorisent la dĂ©pense et ont pour but d’augmenter la valeur moyenne du panier d’achat. Dans le cas de la fraise, les distributeurs sans le savoir utilisent la technique de l’amorçage, ou priming en anglais. Quand ce fruit est disposĂ© Ă  l’entrĂ©e, il figure Ă  chaque fois dans notre champ visuel lorsque nous pĂ©nĂ©trons dans un magasin. Le magasin amorce toujours l’image de la fraise comme Ă©tant un Ă©lĂ©ment disponible en tout temps. Les informations sur la saison du fruit sont brouillĂ©es car nous le trouvons toute l’annĂ©e en magasin. A force de rĂ©pĂ©ter une amorce, on crĂ©e la banalitĂ©, ou normalitĂ©, du stimulus. Les consommateurs ne s’en rendent-ils pas compte? L’acte d’achat suit une logique Ă©motionnelle, et pas logique. Or tenir compte de la saisonnalitĂ© ou de l’impact Ă©cologique d’un produit relĂšve d’un raisonnement rationnel. Une dĂ©cision d’achat se fait de maniĂšre non consciente, en quelques millisecondes. Cela fait quelques dĂ©cennies que le marketing et la publicitĂ© utilisent l’émotion pour vendre et que le cerveau y est confrontĂ©. Il n’est pas si simple de revenir de ce conditionnement par l’émotionnel auquel nous avons Ă©tĂ© habituĂ©s. Dans nos relevĂ©s, nous avons constatĂ© des rabais frĂ©quents et importants sur la fraise importĂ©e. Cela aussi pousse Ă  l’achat? Oui, c’est le mĂ©canisme de la bonne affaire. Nous connaissons le prix de rĂ©fĂ©rence de beaucoup de produits et ce catalogue» se retrouve Ă  disposition en tout temps dans notre cerveau. VoilĂ  pour le rationnel. Or, une fois confrontĂ©s Ă  une barquette de fraises en action, nous comparons automatiquement et de façon non consciente, en quelques millisecondes, ce prix avec le prix normal du produit de saison. Ne voulant pas manquer cette affaire, nous prenons notre dĂ©cision en dehors de toute considĂ©ration sur la saisonnalitĂ©, l’écologie ou d’autre facteurs. C’est le fonctionnement des soldes, ou de journĂ©es comme Black Friday oĂč l’euphorie l’emporte sur la raison. Ces techniques de vente fonctionnent-elles vraiment? Si les consommateurs n’achetaient pas ces fraises, la grande distribution ne les vendrait pas. Un produit qui ne marche pas est retirĂ© des rayons. Il y a souvent une diffĂ©rence entre ce que le consommateur dit et ce qu’il fait. Il peut trĂšs bien tenir un discours Ă©cologique mais acheter des fraises en hiver. C’est toute la beautĂ© et la complexitĂ© du comportement ouvre la voieChez nos voisins français, une chaĂźne de supermarchĂ©s, et pas des moindres, a franchi le pas. Le nouveau patron des produits frais et traditionnels du groupe Carrefour a annoncĂ© sur Twitter il y a quelques semaines qu’il renonçait aux fraises en janvier. Ce n’est pas de saison, elles manquent terriblement de goĂ»t, nous avons Ă  la place de dĂ©licieux agrumes, des kiwis français et des pommes croquantes», a-t-il justifiĂ©. Les fraises sont donc arrivĂ©es Ă  la mi-fĂ©vrier... et elles Ă©taient espagnoles. Les premiĂšres françaises ont pris leur place en rayon en prise de position s’apparente surtout Ă  un effet d’annonce purement marketing les fraises de mi-fĂ©vrier ne sont pas plus de saison ni franchement meilleures que celles de janvier, elle montre toutefois la voie Ă  suivre et a Ă©tĂ© largement saluĂ©e bien au-delĂ  des frontiĂšres SaisonnalitĂ© la grande illusion Nos relevĂ©s effectuĂ©s en janvier 2021 ont permis de constater que les fraises Ă©taient la plupart du temps dĂ©jĂ  prĂ©sentes, soit dans un frigo astucieusement placĂ© vers l’entrĂ©e, ou carrĂ©ment en tĂȘte de gondole. Les premiĂšres actions pour les fraises s’observent dĂ©jĂ  dĂ©but fĂ©vrier et culminent une premiĂšre fois aux alentours de la Saint-Valentin. A cette pĂ©riode, Migros, Coop, Aldi, Manor et Denner proposent des rabais de 20 Ă  40%. En rayon, les fraises sont mises en scĂšne dans certains magasins. Puis, une fois la premiĂšre vague passĂ©e, elles arrivent massivement en mars elles sont extrĂȘmement visibles, prĂ©sentes en diffĂ©rents conditionnements et qualitĂ©s. Et les actions sont trĂšs rĂ©guliĂšres. C’est aussi Ă  ce moment-lĂ  que nos enquĂȘteurs ont constatĂ© que les fraises Ă©taient plus rouges, plus belles, plus odorantes, plus appĂ©tissantes et bien alignĂ©es, notamment dans des cagettes en bois. Installations et actions s’accompagnent rĂ©guliĂšrement d’affiches trĂšs voyantes, parfois rouges ou jaunes, ainsi que d’indications comme Hit de la semaine» Coop et Denner, Actuel» Coop, Superfresh» Lidl, Action, c’est moins cher!» Lidl, Hit» Migros ou tout simplement Fraises» Manor. Cette maniĂšre de faire dĂšs mars donne au client une fausse image de saisonnalitĂ©. Non seulement il aura tendance Ă  croire que la fraise est bien installĂ©e puisqu’elle est massivement prĂ©sente, mais en plus il n’aura pas la force ni l’envie, ou simplement le recul, d’attendre l’arrivĂ©e des baies suisses presque deux mois plus tard. Les mises en scĂšne – ou plutĂŽt leur absence– dĂ©ployĂ©es quand la fraise suisse bat son plein en mai-juin laissent croire que la saison est finie. Des produits typiquement estivaux, comme le melon, la pastĂšque, l’aubergine et la tomate remplacent dĂ©jĂ  la fraise. La grande distribution berce constamment le consommateur dans une fausse valse des saisons, bien en avance avec la rĂ©alitĂ© agricole rĂ©gionale. Saison dĂ©calĂ©e constat d’une manipulation Les fraises occupent largement les Ă©tals; certains clients-mystĂšre ont mĂȘme parlĂ© d’invasion de fraises» pour Ă©voquer les piles de barquettes disposĂ©es Ă  la vue dans les endroits Ă  fort passage. Les actions se multiplient, les mises en scĂšne aussi difficile de ne pas cĂ©der Ă  la tentation. Alors que la saison de la fraise suisse bat son plein, le produit n’est plus mis en avant. Le melon, la pastĂšque, l’aubergine et la tomate, typiquement estivaux, remplacent dĂ©jĂ  la fraise. La grande distribution berce constamment le consommateur dans une fausse valse des saisons, bien en avance avec la rĂ©alitĂ© agricole rĂ©gionale. Saison dĂ©calĂ©e constat d’une manipulation Les fraises occupent largement les Ă©tals; certains clients-mystĂšre ont mĂȘme parlĂ© d’invasion de fraises» pour Ă©voquer les piles de barquettes disposĂ©es Ă  la vue dans les endroits Ă  fort passage. Les actions se multiplient, les mises en scĂšne aussi difficile de ne pas cĂ©der Ă  la tentation. Alors que la saison de la fraise suisse bat son plein, le produit n’est plus mis en avant. Le melon, la pastĂšque, l’aubergine et la tomate, typiquement estivaux, remplacent dĂ©jĂ  la fraise. La grande distribution berce constamment le consommateur dans une fausse valse des saisons, bien en avance avec la rĂ©alitĂ© agricole rĂ©gionale. Une stratĂ©gie Ă©tudiĂ©e sur tous les canaux8. Catalogues arme de communication massive Journaux envoyĂ©s aux dĂ©tenteurs d’une carte de fidĂ©litĂ©, prospectus tous-mĂ©nages, dĂ©pliants disponibles Ă  l’entrĂ©e des magasins les supports Ă©ditĂ©s et distribuĂ©s par les dĂ©taillants reflĂštent eux aussi les stratĂ©gies de vente mises en place autour de la question de la saisonnalitĂ© et de la fraise dans le cas qui nous occupe. Nous les avons donc analysĂ©s chaque semaine pour y dĂ©busquer les messages autour de ces fameuses baies rouges. En janvier, la fraise fait de timides incursions anecdotiques. DĂšs fĂ©vrier, elle se montre trĂšs prĂ©sente. Principalement au travers des promotions et actions qui occupent les pages des publications, mais aussi de maniĂšre plus subtile. Par exemple dans une mise en scĂšne allĂ©chante, comme un yogourt dĂ©corĂ© de morceaux de fraise, ou, dans CoopĂ©ration, une brochette de banane, kiwi et fraise prĂ©sentĂ©e comme une astuce pour consommer plus facilement les cinq portions de fruits et lĂ©gumes quotidiennes. AprĂšs la Saint-Valentin et ses montagnes de fraises d’amour, c’est l’accalmie. Puis rebelote en mars. Dans son Ă©dition du 9 mars 2020, Migros Magazine faisait figurer la fraise Ă  pas moins de cinq emplacements diffĂ©rents. De l’action au gĂąteau Ă  la fraise appĂ©tissant en passant par l’article vantant les engagements durables du gĂ©ant orange dans la culture du fruit. C’est Ă©galement en mars qu’apparaissent les premiĂšres recettes, comme la madeleine aux fraises et les crĂȘpes Ă  la compote fraises-rhubarbe les deux dans CoopĂ©ration. Les mises en scĂšne fraises et champagne, par exemple et recettes se poursuivent encore en avril, accompagnĂ©es par les actions qui ne faiblissent pas sur les publications. Mi-mai, un dossier spĂ©cial sur les fraises suisses dans CoopĂ©ration, avec plusieurs recettes pour les grands et les petits. DĂ©but juin, la fraise s’invite sur le gril avec une recette de melon dans Migros Magazine. L’arrivĂ©e de l’étĂ© sonne le glas de la fraise dans les prospectus et magazines. C’est au tour du melon et de la pastĂšque de remplir les pages. Nos observations ont mis en lumiĂšre le fait que ces publications participent elles aussi au sentiment de dĂ©calage de la saison. En effet, proposer une recette en mars implique que des clients vont vouloir la tester Ă  ce moment-lĂ , tant pis si la fraise a parcouru 2000 kilomĂštres et est insipide. Il est intĂ©ressant de constater qu’en janvier et fĂ©vrier 2021, Migros et Coop se sont tous les deux emparĂ©s de la question de la durabilitĂ© de la fraise en hiver. Dans les pages de CoopĂ©ration, un article explique que les fruits espagnols ne sont pas nuisibles Ă  l’environnement. De son cĂŽtĂ©, l’hebdomadaire Migros Magazine publie des extraits d’un Ă©cobilan sous forme de vrai-faux. La fraise fait dĂ©bat et les gĂ©ants orange profitent de leurs publications pour donner leur version des scandales sociaux et environnementaux liĂ©s aux fraises espagnoles ayant Ă©branlĂ© le consommateur suisse, les distributeurs ont redoublĂ© d’efforts ces derniĂšres annĂ©es pour le convaincre que les choses ont changĂ©. Les fraises sont ainsi devenues durables» dans la communication des deux plus grands dĂ©taillants suisses et mĂȘme directement sur les barquettes. La meilleure maniĂšre pour dĂ©culpabiliser le client, voire mĂȘme lui faire croire qu’il contribue Ă  amĂ©liorer la situation sur place grĂące Ă  son achat. On vend du rĂȘve, on frise le cynisme. PlacĂ©e bien en vue sur l’emballage, la promesse de Coop pour une irrigation responsable» et une production Ă©quitable» se rapporte Ă  plusieurs actes» de son programme de durabilitĂ©. Pour les Ă©tayer, quelques informations figurent sur son site, tout comme un rapport faisant Ă©tat de l’avancĂ©e de ses engagements. Un bon point. Toutefois, non seulement les rĂ©sultats publiĂ©s concernent l’ensemble de son assortiment de fruits et lĂ©gumes – difficile d’en savoir plus sur les fraises – mais ces engagements sont fort timides. Le dĂ©taillant a en rĂ©alitĂ© adoptĂ© les mĂȘmes normes que celles exigĂ©es par un trĂšs grand nombre de distributeurs europĂ©ens et qui ne peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de particuliĂšrement exigeantes. Parler de fraises durables est clairement exagĂ©rĂ©. Chez Migros, le manque de transparence est frappant. Ses engagements avaient pourtant Ă©tĂ© annoncĂ©s en 2019 Ă  grand renfort de communication 74 mesures portant sur l’eau, les sols, la flore et le social devaient amĂ©liorer la situation Ă  Huelva. Beau programme. Dans les faits cependant, impossible d’obtenir le dĂ©tail des mesures ni de savoir quoi que ce soit de leur impact sur le terrain deux ans plus tard. Seule certitude, le WWF s’est retirĂ© du projet dĂšs l’automne 2019. En bref, le consommateur est censĂ© croire le distributeur sur parole. Nous prendrait-on pour des
 pommes?La fin d'un monde imaginaire Face aux constantes rĂ©actions de consommateur, les distributeurs ont mis en place un monde parallĂšle. Un monde oĂč ils ne font que rĂ©pondre Ă  la demande, oĂč ils dĂ©pensent des sommes folles pour faire croire Ă  un approvisionnement durable et oĂč la responsabilitĂ© de l’assortiment repose sur les seules Ă©paules des clients. Notre enquĂȘte dĂ©montre que les dĂ©taillants sont au contraire les auteurs de l’assaut des fraises hors saison et que leurs promesses relĂšvent essentiellement du marketing. Face Ă  ce constat sans appel, il est temps de changer les choses qui passera enfin vraiment en premier de la parole aux actes en stoppant l’invasion des fraises en hiver? Inscrivez-vous!Votre participation donne du poids Ă  notre recevrez l'Ă©volution du combat et les moyens de faire pression......ainsi que le compte-rendu de nos Ă©changes avec les distributeurs. Faire bouger les distributeurs. C’est possible. C’est maintenant.
NousprĂ©parons cette augmentation des prix des paniers depuis 1 an en coopĂ©ration avec toutes les parties prenantes d’Alter Conso : les consommateurs.trices, salariĂ©s.es. Au travers de nombreux dĂ©bats, concertations, Ă©changes nous avons su clarifier la nĂ©cessitĂ© de cette augmentation des prix des paniers, fixer de nouveaux
PubliĂ© le 02/05/2017 Ă  1906 Selon le baromĂštre national Relaxnews des produits frais, le kilo de fraise standard France, le kilo de saumon pavĂ© aquaculture et le kilo d'artichaut Globuleux France voient leurs prix diminuer respectivement de 24%, 10% et 9%. Du cĂŽtĂ© des hausses, le kiwi France Ă  la piĂšce passe de 0,30€ Ă  0,34€ en une semaine +13%. Les trois plus fortes hausses de la semainesource Relaxnews-SNM Prix moyen en euros Prix moyen semaine prĂ©cĂ©dente en euros Prix moyen annĂ©e prĂ©cĂ©dente mĂȘme semaine et en euros KIWI France vrac la piĂšce 0,34 0,30 0,30 MERLAN filet le kg 17,16 15,43 15,70 ASPERGE "autre que verte" France +16mm edt 500g le kg 9,04 8,37 9,99 Parmi les produits en baisse, le kilo de fraise standard France passe de 7,79€ Ă  5,93€ en une semaine -24%. Les trois plus fortes baisses de la semainesource Relaxnews-SNM Prix moyen en euros Prix moyen semaine prĂ©cĂ©dente en euros Prix moyen annĂ©e prĂ©cĂ©dente mĂȘme semaine et en euros FRAISE standard France le kg 5,93 7,79 7,27 SAUMON pavĂ© aquaculture le kg 19,37 21,54 19,15 ARTICHAUT Globuleux France la piĂšce 1,48 1,63 1,52 MĂ©thodologie le baromĂštre des prix des produits frais Relaxnews est rĂ©alisĂ© chaque mercredi Ă  partir des donnĂ©es fournies par le Service des nouvelles des marchĂ©s, qui dĂ©pend du ministĂšre de l'Agriculture. Chaque semaine, une vingtaine d'agents du SNM relĂšvent le prix au dĂ©tail de 150 produits fruits, lĂ©gumes, viandes, poissons... dans 150 grandes et moyennes surfaces rĂ©parties dans toute la France Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la consommation des mĂ©nages en France, Ă©tabli par la Sofres.
Bienconserver les fraises fraĂźches. Les fraises sont des fruits fragiles, mangez-les de prĂ©fĂ©rence dĂšs votre retour Ă  la maison ! Elles se conservent jusqu’à 48h00 dans leur barquette non ouverte dans le bac Ă  lĂ©gumes de votre rĂ©frigĂ©rateur. Sortez-les 20 min avant utilisation pour qu’elles libĂšrent tous leurs arĂŽmes Ă  l'air
DescriptionFlĂšche droite Avis clients Informations administratives DescriptionFlĂšche droite Nous cultivons des fraises, des framboises, des melons, des pommes de terre primeurs que nous proposons sur les marchĂ©s locaux. Vous pouvez retrouver nos produits auprĂšs de nombreux restaurateurs, pĂątissiers et commerçants de notre rĂ©gion. L’agriculture raisonnĂ©e et la lutte biologique, nos prioritĂ©s, sont une stratĂ©gie alternative Ă  la lutte chimique. Elle privilĂ©gie les mĂ©thodes biologiques pour lutter contre les insectes ravageurs des cultures. Cette stratĂ©gie est particuliĂšrement adaptĂ©e sous serre, respectueuse de l’environnement et de la santĂ© des consommateurs. La PBI Protection Biologique IntĂ©grĂ©e s’inscrit dans une dĂ©marche d’agriculture et de dĂ©veloppement durable. Toujours dans le respect des traditions, nous vous proposons nos fraises et nos framboises sous une autre forme. Coulis, sirops ou confitures sublimeront vos petits dĂ©jeuners et goĂ»ters. Nous les sĂ©lectionnons Ă  maturitĂ© pour les transformer de façon artisanale. Tous les avis sont laissĂ©s uniquement par des personnes ayant passĂ© une commande sur PourdebonNotĂ© par josette, le 21/08/2022 suite Ă  un achat le 16/08/2022 Écrit par Andree, le 21/08/2022 suite Ă  un achat le 14/08/2022 Les fraises pas Ă©normĂ©ment de gouts pour des maras des bois mais surtout elles Ă©taient dans un trĂšs mauvais Ă©tat . 50% sont passĂ©es en coulis Pour les 2 autres produits je ne les ai pas encore goĂ»tĂ©s mais pour les fraises je ne recommanderais pas ce producteur Écrit par pascale, le 13/08/2022 suite Ă  un achat le 03/08/2022 Confiture et sirop Tout est trĂšs bon Écrit par Rodolphe, le 07/08/2022 suite Ă  un achat le 31/07/2022 Produits mal emballĂ©s, sont arrivĂ©s cassĂ©s le pot de confiture de fraises et la bouteille de sirop de framboise le fond , bref Ă  revoir. Dommage car la confiture de framboise est bonne Écrit par Nelly, le 29/04/2022 suite Ă  un achat le 20/04/2022 Excellent! Écrit par Marie, le 22/04/2022 suite Ă  un achat le 05/08/2021 Excellent produit, merci de continuer sur cette lancĂ©e. Vous pouvez me garder comme cliente. Un vrai dĂ©lice pour les papilles. Marie G/M Écrit par Elise, le 17/04/2022 suite Ă  un achat le 12/04/2022 Toujours satisfaite de ces producteurs emballage nickel Merci Écrit par helene, le 17/04/2022 suite Ă  un achat le 11/04/2022 Fraises excellentes!! Écrit par Nelly, le 17/04/2022 suite Ă  un achat le 05/04/2022 Les fraises, c'est le printemps, la fraĂźcheur, et la diĂ©tĂ©tique dans son assiette! Écrit par ginette, le 11/04/2022 suite Ă  un achat le 04/04/2022 je ne mets que cinq Ă©toiles....mais que les fraises ne soient pas bonnes mais l'emballage ??? elles sont arrivĂ©es abimĂ©es, je les ai tout de mĂȘme dĂ©gustĂ©es mais bon DOMMAGE ... RENFORCE LES BOITES elles sont arrivĂ©es dans un carton avec un petit morceau de papier pas bloquĂ©es, elles se chevauchĂ©es.....les transports ne savent pas que cette marchandise est fragiles.... les fraises sont bonnes merci, Ginette SCHMIIT nĂ©e COCAIGN de PLOUGASTEL Biorganiaet un grossiste de produits en vrac sains et biologiques. Les producteurs qui passent par Biorgania sont des passionnĂ©s qui proposent des produits sans pesticides et de qualitĂ©. Biorgania est engagĂ© dans une dĂ©marche Ă©cologique et environnementale : transport maritime, Ă©nergie renouvelable, livraison dans des cartons 100%
- L’enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur deux pĂ©riodes, du 4 au 10 juin 2018 puis du 2 au 8 juillet 2018 dans 138 magasins auprĂšs de 54 veilleurs consommation » sur 33 dĂ©partements. - Les relevĂ©s portent sur les prix des 8 fruits et 8 lĂ©gumes, issus de l’agriculture conventionnelle et de l’agriculture biologique, - LĂ©gumes aubergine longue, carotte nantaise, courgette longue, harico vert, poivron vert, pomme de terre Bintje, tomate grappe, salade laitue. - Pour avoir plus d'informations sur la mĂ©thodologie, vous pouvez consulter la deuxiĂšme page du document.

Prixau kilo 6,22 €/kg le sachet de 450 g. Prix au kilo 5,11 €/kg Prix soldĂ© 2,30 € Produit indisponible Ajouter Ă  la liste : Carottes des Landes Gasgogne rondelles bio local Voir quand mĂȘme Carottes des Landes Gasgogne rondelles bio local. 334 produits 1 5 6 7 Nombre de produits par page. Haut de page Picard, informations pratiques et liens utiles Livraison Ă 

Les prix des fruits et lĂ©gumes sont repartis en hausse cet Ă©tĂ©, montre jeudi 23 aoĂ»t le baromĂštre annuel de l'association Familles rurales, qui souligne la difficultĂ© des familles Ă  jongler avec la forte fluctuation des tarifs d'une annĂ©e sur l'autre. En moyenne, les Ă©tiquettes se sont renchĂ©ries de 4% sur un an pour les fruits et de 5% pour les lĂ©gumes. Cette augmentation contrebalance le flĂ©chissement observĂ© en 2017, qui faisait lui-mĂȘme suite Ă  une hausse record en 2016. ProblĂšme cet effet "montagnes russes" pĂ©nalise les consommateurs, pointe l'Ă©tude. "Alors que le pouvoir d'achat des mĂ©nages se veut relativement +stable+ depuis 2011, les prix des fruits et lĂ©gumes connaissent de trĂšs importantes fluctuations d'une annĂ©e sur l'autre", souligne l'association, qui juge difficile "d'y consacrer un budget constant sur la durĂ©e" et y voit un frein Ă  "une politique nutritionnelle efficace". Or, tout en reconnaissant l'effet des conditions mĂ©tĂ©orologiques sur l'Ă©volution des prix, l'association estime que "ces importantes variations s'expliquent Ă©galement par l'impact des nĂ©gociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs, sur lesquelles des rĂ©formes sont possibles". Acheter un kilo de fruits revient cette annĂ©e Ă  3,91 euros en moyenne, contre 3,76 euros en 2017, et celui de lĂ©gumes coĂ»te 2,25 euros au lieu de 2,14 euros un an plus tĂŽt. Ces chiffres masquent toutefois de fortes disparitĂ©s si le prix au kilo de fruits "bon marchĂ©" tels les pĂȘches 3,30 euros, +18% ou les nectarines 3,39 euros, +17% a flambĂ© en un an, celui des fraises 6,83 euros, -13% et cerises 6,01 euros, -2,1%, quoique toujours plus onĂ©reuses, s'est quant Ă  lui adouci. Les produits bio en moyenne deux fois plus chers Au rayon des lĂ©gumes, le prix au kilo de la carotte s'est envolĂ© 1,85 euro, +43%, "ce qui est particuliĂšrement marquant pour les budgets les plus contraints", souligne l'Ă©tude. Courgettes 1,73 euro, +13%, salades 1,06 euro, +12% et poivrons 3,43 euros, +7,5% se sont Ă©galement renchĂ©ris, au contraire des pommes de terre 1,30 euros, -6,5% et des tomates 1,88 euro, -10%. Dans le bio, les prix des fruits ont augmentĂ© de 10% par rapport Ă  2017 pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2010, alors que les lĂ©gumes sont dĂ©sormais un peu moins chers -1%. Ces produits restent en moyenne deux fois plus cher que le conventionnel, constate Familles rurales. Comme l'an passĂ©, les enseignes hard discount restent les commerces oĂč les prix sont les plus bas 46,99 euros le panier de 16 fruits et lĂ©gumes, devant les hyper et supermarchĂ©s 49,08 euros et les marchĂ©s 57,05 euros. Ainsi pour pouvoir manger cinq fruits et lĂ©gumes par jour, comme le recommandent les autoritĂ©s sanitaires françaises, une famille de quatre personnes deux adultes, deux enfants doit dĂ©bourser cette annĂ©e entre 115 et 255 euros par mois, selon qu'elle opte pour les prix les plus bas en hard discount ou qu'elle est adepte du "tout bio" plus dispendieux. Seule une famille sur trois 33 % respecte cette recommandation, assure l'Ă©tude, le prix Ă©tant citĂ© comme le principal frein Ă  une consommation plus importante. Ce baromĂštre se base sur des relevĂ©s de prix l'association ne juge pas la qualitĂ© de 8 fruits et 8 lĂ©gumes par 54 "veilleurs" dans 33 dĂ©partements, du 4 au 10 juin et du 2 au 8 juillet. Avec AFP

LPQ7GNe. 389 320 188 197 51 394 306 357 87

prix des fraises bio au kilo 2021